Lucas est un vrai petit chef, il décide de tout : des jeux, des personnes qui peuvent appartenir au groupe. Il a une position de leader qui lui fait penser qu’il a raison sur tout et il en oublie de laisser la place aux individualités. Il inspire alors rapidement le rejet des autres et se pose en victime du groupe. C’est finalement dans les bras de sa mère et en écoutant ses bons conseils qu’il saura se remettre en question. Une belle histoire qui dépeint très bien la dynamique de groupe à la récrée, mais aussi de façon plus générale. L’égocentrisme du jeune enfant est une constante au décours du développement de celui-ci, il constitue la base même de la construction identitaire, mais cela vient parfois résonner sur d’autres sensibilités qui ne l’entendent pas de la même façon. Il s’agit alors de composer avec autrui et de travailler à une plus grande empathie relationnelle.
