Bonjour,
mon fils, agé de 4 ans et demi souffre d'encoprésie. Il se retient volontairement d'aller aux selles. Nous avons tout essayé; explications du système digestif, écoute, laxatifs, le laisser se débrouiller seul, menaces, punitions!!! Rien n'y fait et au contraire. Il s'agit d'un garçon très intelligent, qui fait preuve de maturité sur beaucoup de choses, sauf sur ce thème.
Quand on lui lance le challenge de se rendre aux toilettes, il nous répond avec un aplomb déconcertant " mais je sais!" sans pour autant y aller. J'ai demandé un rendez-vous aux Cmpp basés sur notre secteur, mais le temps d'attente est estimé à plus de 10 à 12 mois, que faire ? et comment aider notre enfant?
Aider l’enfant TDA-H à développer de l’empathie et à adopter des comportements sociaux plus adaptés en classe
L’enfant Tda-H peut éprouver des difficultés à se représenter ses émotions ainsi que celles d’autrui, ce qui rend compte d’un certain manque, voire d’absence d’empathie émotionnelle.
Travailler sur l’empathie intellectuelle en compensation et mettre l’accent sur les habiletés sociales, en classe, permettent de mieux gérer les troubles du comportement et de réguler la violence.
Le traitement de l'encoprésie est long et difficile, pas étonnant que ce soit le cas de votre fils. Les parents se sentent souvent démunis et souhaitent que les choses s'arrangent rapidement et efficacement ! Mais dans la mesure où ce trouble concerne, dans sa symbolique, celle du lien à ses parents (séparation et agressivité), cela demeure bien plus compliqué qu'une simple histoire fonctionnelle.
En d'autres termes, votre fils vous le dit bien, « je sais ce que tu me dis », mais les enjeux (les bénéfices secondaires de cette attitude) sont encore trop importants pour lui pour qu'il y renonce.
Il cherche à attirer l'attention sur lui par la négative (en contre, contre lui-même finalement) pourvu qu'il puisse obtenir de vous cette écoute privilégiée. Tant que ses bénéfices secondaires à faire caca dans sa culotte seront plus importants que d'aller aux toilettes, ce comportement perdurera.
Car rappelons que si l'enfant est conscient d'utiliser ses selles pour souiller son corps, les bénéfices secondaires à le faire sont quant à eux véritablement inconscients, non accessibles à la pensée de l'enfant. D'ailleurs, il ne sait pas pourquoi il retient ses selles lorsqu'on l'interroge à ce sujet. Dès lors, manifester de l'énervement à ce sujet ne fait que renforcer la problématique de l'enfant, qui alimente ainsi la relation en contre, la relation agressive qu'il instaure de fait avec ses parents et son entourage. On entre progressivement dans un cercle vicieux.
-Lorsque des propositions thérapeutiques sont engagées auprès des parents, bien souvent, elles sont essayées de façon insuffisamment longue dans le temps (une ou deux semaines), voire de façon anarchique (toutes en même temps ou pas pour les bonnes raisons). Vous dites que vous avez tout essayé, mais peut-être n'avez-vous pas laissé le temps suffisant à votre enfant pour qu'il s'en accommode. Pour qu'une stratégie puisse être évaluée à sa juste mesure il est nécessaire de la faire perdurer au moins un mois et de ne pas tout faire en même temps.
Par exemple, il est notamment d'usage de demander à l'enfant de participer au nettoyage de ses vêtements de façon autonome et ce, non pas pour lui rappeler à quel point cela est « mal » ce qu'il a fait, mais plutôt pour lui permettre de s'autonomiser, ou en d'autres terme de l'aider à se séparer de papa et de maman. Ce temps d'intégration vis-à-vis de cette angoisse de séparation ne correspond malheureusement pas au temps chronologique.
Il semble que votre fils ait besoin de plus de temps pour vous concéder cette séparation, d'être encore encouragé pour sauter du nid, et aller ainsi à la découverte du monde.
-Quelle que soit la stratégie employée, il est important que cette question ne soit plus centrale dans votre vie et que de nouveaux liens s'instaurent avec votre enfant. Encouragez-le à devenir autonome, le monde à découvrir est si riche et intéressant et laissons un peu « ce caca » de côté. Il me semble important que vous puissiez banaliser un peu cette question, au profit d'autres plus intéressantes pour lui.
-Recherchez en votre histoire, les points qui ont pu se cristalliser autour de cette question de la rupture, de la séparation, pour vous, pour son papa comme pour votre enfant et peut être parlez en en famille. Cette angoisse de séparation ne se représente pas et ne se matérialise pas de la même façon chez tous. Peut-être n'est-il pas le seul à souffrir d'encoprésie dans la famille. Peut-être, lorsque vous étiez enfant, vous (ou son papa) aviez également développé ces craintes en lien à vos parents mais d'une autre façon, sous une autre forme que celle de votre petit garçon. Si tel est le cas, vous pourrez le lui raconter, cela le rassurera, il ne sera plus seul à éprouver ces peurs. Si papa et maman eux aussi ont pu avoir peur, alors tout est normal ! De la même façon, s'il est question de séparation autour de vous ou au coeur de votre foyer, il me semble important que cela ne reste pas à l'état de non-dit ou de secret de famille.
-Pour ce qui concerne votre prise de rendez-vous, je tiens à vous encourager vis-à-vis de cette démarche qui me semble exemplaire, car lorsque cela ne va pas, c'est toujours un acte d'amour que celui de demander de l'aide. Il est vrai que les CMPP sont surchargés, mais en fonction de votre lieu d'habitation, il existe aussi des petites structures associatives également encadrées par la sécurité sociale, celles-ci sont moins connues et nécessitent une recherche.
-Par ailleurs, vous pouvez toujours solliciter un pédopsychiatre en libéral qui soit conventionné. Un travail autour de la relation parent/enfant concernant cette question est souvent porteur.
-Enfin, vraiment en dernier, dernier recours ! Certaines structures de soin comme évoquées dans mon article sur le sujet (https://www.accueilpsy.fr/encopresie-que-faire), peuvent également recevoir votre enfant en intra pour un séjour hospitalier afin de travailler cette question, si le suivi antérieur ne donnait pas les résultats attendus.
Ne vous découragez pas.
Céline Bidon-Lemesle, Psychologue Clinicienne, thérapeute Familiale, Formatrice.
Céline Lemesle, Psychologue
Bonjour.
Ma belle-fille a 8 ans et souffre dencopresie depuis son enfance.
Depuis peu elle a de nouveau des accidents dans sa culotte, suite à un incident à l'école.
Elle porte des couches pour aller à l'école à sa demande auprès de sa mère mais exprime auprès de moi avoir peur que les enfants se moquent d'elle si ils voient sa couche.
Qu'en pensez-vous ?
De plus nous avons depuis quelques années mis en place le fait qu'elle lave ses culottes lorsqu'elle a des accidents, afin de la rendre plus autonome. Chez sa mère c'est totalement différent, elle ne le fait pas du tout, sa mère dit que c'est une punition que nous lui infligeons car elle est malade et que c'est aux parents de nettoyer les culottes .Notre belle fille à donc dit à sa mère qu'elle ne voulait pas le faire car il y a des microbes dans son caca.
La psychologue de ma belle fille dit que ce que nous faisons ne convient pas et qu'il s'agit d'un dressage et que nous devons l'aider et laver ses culottes à sa place . De plus sa mère lui essuie les fesses également au quotidien, au point où ma belle fille se demande pourquoi nous ne faisons pas comme chez sa mère. Nous lui avons expliqué que nous vérifions si elle s'est bien essuyée et que si elle en a trop on l'aidera où ira à la douche.
Qu'en pensez-vous ?
Mon Mari se retrouve désemparé face à tous ces discours et a toujours été présenté comme un mauvais père.
apres avoir lu le message de tibigoude et votre réponse, j'ai eu envie de partager également le problème d'encoprésie de mon fils. Il a bientot 7 ans et son encoprésie dure depuis 1 an et demi.Il est suivi depuis 1 an par une pédopsychiatre mais il y a assez peu d'évolution. Enfin sur le résultat, car dans sa tête je crois que quelque chose est en train de se passer depuis 1 mois environ. Avant, il refusait complètement de parler du sujet et changeait aussitot de conversation. petit à petit, il commence à comprendre que s'est un problème pour lui. Il lave tout seul ses culottes depuis déjà un moment, maitenant, il accepte d'aller aux toilettes après les repas mais il n'y pense pas encore tout seul ce qui démontre qu'il n'est pas complètement impliqué, il est depuis plusieurs mois à une dose élevée de laxatif, mais la pédopsy est catégoriquement contre les lavements par voie anale. Malgré tout ca, les culottes sales persiste et ce qui me semble bizarre c'est qu'il a assez peu de fuites dans la culottes et il ne fait pas non plus de "gros caca" ds les toilettes par rapport à la dose de laxatifs osmotiques. Afin qu'il prenne conscience que tout cela lui pose des soucis et qu'il ne peut pas tout faire comme les grands de son age, la pédopsy et moi meme lui avons dit qu'il ne pourrait pas aller aux séances de piscine avec sa classe. Depuis, il va un peu plus régulièrement aux toilettes mais le résultat escompté n'est pas là. Faut il continuer dans ce sens? La pédopsy m'a égalment parlé de "cure" pour encoprésie, j'y songe très sérieusement car je commence à etre à bout, je suis souvent agressive avec mon fils et j'aimerai tant que cela s'arrete... mais ni la pédopsy ni moi meme n'avons trouver d'adreesse pour ces cures. Avez vous ce genre de renseignements? Merci par avance de vos réponses
Veuillez éxcuser ma réponse tardive..
Je ne connais pas de centre spécialisé "cure pour l'encoprésie", en revanche, je crois qu'il faut travailler sur la question de la relation tissée entre vous et votre fils, et notamment autour de l'agressivité. Son corps lui appartient et s'il se souille, il me semble que c'est davantage lui qui devrait pouvoir exprimer sa gène notamment vis à vis de ses camarades. Ces derniers lui feront prendre conscience au fur et à mesure du temps que ce symptome peut être handicapant pour lui. Et c'est à travers cette prise de conscience qu'il pourra agir. En somme, c'est ce que votre pédopsychiatre travaille avec votre fils autour de la question de la piscine. le bénéfice secondaire (relation d'agressivité) doit progressivement pouvoir céder face aux enjeux du symptome devenant trop lourd et insuffisamment gratifiant au niveau social vis à vis de ses pairs.
Bien sur en tant que parent, il est toujours difficile d'accepter la souffrance de son enfant, mais il me semble important que la part soit faite entre lui et le regard que vous posez sur lui, qui ne vous renvoie peut être pas une image très positive de l'education que vous donnez à votre fils.
Sachez que le symptôme parle du lien mais aussi des problématiques qui appartiennent à l'enfant lui même, à son identité propre et que les parents ne sont pas "responsables" de tout ce qui arrive à leur enfant!
Le point impoortant qu'il me semble nécessaire de travailler est plutôt : comment réinvestir positivement votre enfant, en parlant d'autre chose, en partageant ensemble d'autres choses, en banalisant ce trouble lorsqu'il survient, et surtout en lui renvoyant une image positive de lui même dès que possible.
Certains gastroantérologues préconnisent "un régime alimentaire" décliné ainsi auprès de l'enfant. Il s'agit en fait d'une attention particulière donnée à l'enfant faite de "bons plaisirs" au moment du petit déjeuner en particulier et qui ne sera donné par la maman qu'à l'enfant, et ce de façon privilégiée par rapport au conjoint et aux frères et soeurs s'il en a. Ainsi, vous détournerez la spirale infernale de la relation d'agressivité en donnant comme message fort à votre enfant que vous l'aimez malgré ce qu'il met en jeu, et l'agressivité qu'il peut vous témoigner en retour à travers ce symptôme.
Le soutien parent/enfant dans le cadre d'une "guidance parentale" peut aussi permettre de mettre en lumière des enjeux plus inconscients.
Vous souhaitant courage et relativité pour la suite,
Céline Bidon-Lemesle, Psychologue Clinicienne.
Céline Lemesle, Psychologue
mon fils de 3ans et 9 mois a eu plusieurs episodes il y a un peu plus d'un an de fissures anales , au meme moment que l'acquisition de la propreté sur le pot ; donc normal qu'il est retissant depuis, à s'assoir pour defecquer d'autant plus que je l'avais forcé à s'asseoir pour expulser une selle qui etait volumineuse !depuis sur conseil du pediatre ,je lui ai laissé le temps, depuis il accepte de s'assoir aux WC et sur le pot ( nous faisons de la lecture ensemble...)mais ne "fait rien" ,puis quand l'envie se fait sentir va desfois se cacher ou alors demande ma presence pour faire dans sa culotte .j'ai peur de rentrer dans une habitude de faire comme ça et en meme temps je ne veux pas le brusquer ; en plus il est conscient que ce n'est pas bien de faire caca comme ça : un jour il m'a dit qu'a l'ecole un copain faisait aussi caca dans la culotte comme lui . c'est pas evident de passer a autre chose surtout il le dit , quand l'envie vient il a peur d'avoir mal et donc se retient , alors à chaque fois qu'il a fait une selle je lui fait prendre conscience qu'il n'a pas eu mal , qu'elle est passée sans probleme ! que faire de plus ? merci de vos reponses
Je ne sais pas si cela existe mais il est possible chez les adultes de faire évoluer les associations négatives de certains comportements acquis (trauma...) vers de nouvelles perceptions positives. Je pense notamment aux techniques de relaxation, comme la sophro, allez voir de ce côté là, sinon une séance psy avec jeux playmobiles permettront de mettre en scène ses peurs et de les extérioriser.
Bonnes suites
Céline Lemesle, Psychologue
D'abord merci de consacrer un peu de votre temps pour nous. Voilà, mon fils vient d'avoir 11 ans et est depuis des années (7 ans) encoprésique. Au début, il ne s'agissait pour nous que de quelques "fuites" et n'avons eu le nom de la maladie que depuis 4 ans environ. Après maintes visites chez le généralistes, gastro en pédiatre puis enfin un pédopsychiatre.
Depuis, je tente désespérément de mettre en application tous les conseils évoqués sur les différents sites et je avoue être "usée" de tout ça. D'autant que je vois la souffrance de mon fils s'accroitre avec des pensées suicidaires à cause de ce problème. Il suit depuis 3 ans déjà une psychothérapie mais pour ce qui est de cette défaillance, aucune amélioration en vue. Le temps passe, l'entreé au collège cette année et ce sentiment d'impuissance.... J'ai lu votre article avec attention et c'est la première fois que je vois qu'il est possible de soulager les enfants avec ce système de goutte à goutte. Croyez vous que ce soit la solution pour nous et si oui, comment devons nous procéder pour en bénéficier? a vous lire
pouvez vous préciser votre pensée concernant le "goutte à goutte"?
merci
Céline Lemesle, Psychologue
Il a rencontrer trois psy rien n'y fait
Aujourd'hui on lui a privé de slip et après deux colères il comprend qui n'aura pas de slip car il attend d'avoir le slip pour faire caca dedant!
Il essaie d'aller au wc mais pas grand chose ne sort! Mais pourquoi?
Je lui ai donne 3 sachets de forlax et rien
Comment faire? J'ai bien envié de ne pas sortir cette semaine et le laisser cul nu!!
Il retient et ce qui tombe ds le slip c'est ce qu'il ne peut pas retenir !!
Si vous pouvez m aider je veux bien !on va pas le laisser grandir Avecce problème ??? Merci d'avance
Je comprends votre lassitude et perte de patience vis à vis de ce trouble, mais ce qu'il faut combattre et désarmer c'est la maladie de votre fils et non votre fils. N'oubliez pas qu'il est maintenant aux prises avec ce handicap et que c'est le premier, avant vous, à en souffrir.
L'encopresie qui perdure si tardivement est pernicieuse, en ce sens qu'au début, l'enfant utilise ce symptôme de façon inconsciente pour régler ses comptes avec ses parents. Puis si le problème ne se résout pas, l'enfant finit par s'y habituer, adopter un lien qui se structure en "contre lui", il prend aussi une certaine forme de plaisir anal en jouant avec ses matières fécales.
Cela devient une sorte de compensation physique vis à vis des maux de ventre et psychique vis à vis du contrôle et de l'agressivité exercée sur son environnement.
Bref, la difficulté après s'être inscrite dans le lien, devient au fil des années plus personnelle pour l'enfant qui commence à être l'objet de la raillerie de ses camarades. ( tu pues, tu fais caca comme les bébés...)
Je pense comme j'y ai répondu précédemment que le travail thérapeutique ne doit pas être individuel et doit se faire en famille afin de traiter le problème à l'origine. L'enfant, dans ce trouble, ne peut traduire son agressivité, aussi elle se déverse (par déplacement) à travers l'encopresie.
Les consults avec psy permettent de mettre du sens sur toutes ces questions mais aussi de responsabiliser l'enfant. Pour la part, je propose régulièrement la mise en place d'un "carnet secret" qui appartient à l'enfant et que lui seul peut décider de montrer ou non à qui il veut. Dans ce carnet, je lui propose d'indiquer de façon journalière à l'aide d'un pictogramme ou dessin rigolo si il t à eu du caca, du pipi, aujourd'hui ou si au contraire tout est au beau fixe. L'enfant repositionne du contrôle sur son corps et décide d'écrire ce qu'il veut. Rapidement l'enjeu lui revient de façon personnelle puisqu'il est le seul à l'écrire et le lire. Si l'enfant le montre à ses parents mais qu'il ne reflète pas la réalité, il est important de ne pas le relever auprès de l'enfant. Cela constituerait une blessure supplémentaire pour lui, inutile, car au fond l'enfant de 8 ans sait bien ce qu'il écrit. Il cherchera alors l'approbation et l'encouragement de ses parents, ce qu'il faut absolument lui donner, ne pas louper le coche!
Bien entendu, tout ceci n'a de sens que s'il est entrepris par un tiers et non le parent lui même.
Voici tout l'enjeu des consultations psy pour traiter l'encopresie (identifier l'agressivité, et redonner du contrôle à l'enfant).
Je pense également qu'il ne faut pas vous en occuper, il s'agit du corps et des affaires souillées de votre enfant, c'est à lui de les laver en les mettant à la machine... Cela ne doit plus être un enjeu pour vous.
Il est très important de créer un autre lien en "pour" c'est à dire en partageant du positif et en ne parlant plus de l'encopresie.
La maladie ne doit plus être mise au premier plan de votre vie à tous car elle s'alimente ainsi. Sans la nier (puisque votre fils doit pallier à la souillure de ses affaires) et que vous suivrez ensemble une guidance familiale) il est essentiel de partager une vie de famille régie par autre chose.
L'agressivité doit être "valorisée" à travers des jeux (dire le plus de gros mots possible en 1 min une fois par jour), se battre avec des coussins, faire un sport de combat, faire de la lutte avec papa, raconter des histoires sur pipi, caca, prout... Bref dédramatisez!
Enfin, envoyer votre fils en colo, lui permettra de prendre de la distance avec sa famille, de se confronter aux autres, ce qui à cet Age est de loin le meilleur outil pour vaincre ce trouble. L'enfant honteux, prend alors sur lui, accepte son problème et accepte surtout de ne plus utiliser ce symptôme pour se défendre et agresser, il recherche d'autres techniques pour éviter de se faire rejeter, en devenant le meilleur de sa discipline en sport, à l'école, serviable.... Qualités qu'il convient de suggérer à son enfant pour le valoriser et lui permettre de se développer et déployer positivement.
Bon courage à tous!
Céline Lemesle, Psychologue
voila depuis 2mois mon garçon qui a avoir 4ans 3 octobre recommence a faire caca dans sa culotte est cela tous les jours quand c'est pas plusieur fois par jours je suis un peu démunie fasse a ce probléme que je ne s'est pas trop comment regler car quand je m'est au toilette il n'essai méme pas de faire je ne sais pas comment mi prendre c'est pour ca que je cherche conseil auprés de vous
je suis avec mon compagnon depuis 2ans et il a un fils de 8 ans qui vit avec nous car il en a la garde. depuis les 2 ans. l'enfant fait tous les jours caca dans sa culotte. nous avons déjà consulter un psy et mais rien ne change.
on le vit tres mal, sa soeur un peu plus grande aussi. nous essayons de lui imposer d'aller aux toilettes mais c'est une bataille au quotidien. soit il a déjà fait dans son slip soit il dit il a pas envie. le soucis est qu'il se plaint souvent du ventre et refuse d'aller au toilettes. j'aimerais savoir si vous pouvez m'aidre me dire qui je pourrais consulter pour qu'il l'examine car je vois bien qu'il est remplie car son ventre est toujours gonfler. j'ai parfois l'impression que le papa se sent sans pouvoir face à ça. et j'aimerais pouvoir faire quelque chose pour aider.
Merci de votre aide
vous pouvez dans un premier temps consulter un gastroantérologue qui palpera son ventre et procèdera à d'autres examens plus invasifs (coloscopie) si nécessaire.
L'encoprésie sans trouble organique en toile de fond constitue un symptôme fort de l'agressivité que l'enfant exerce et adresse à son parent lorsqu'il ne parvient pas à exprimer sa colère ou bien à se faire entendre sur son malaise.
Je vous invite à lire l'article et les autres réponses faites aux internautes pour mieux comprendre ce trouble.
Dans ce cas, la consultation familiale me parait essentielle pour comprendre ce qui se joue chez les uns et les autres.
Bon courage.
Céline Lemesle, Psychologue
Mon fils de presque 7 ans souffre depuis 2 ans d'encoprésie. Diagnostique établie par la psychologue par laquelle il est suivi depuis le mois de mai 2014..
Il n'est pas constipé, il va à la selle quasiment tous les jours, voire plusieurs fois par jour.
Quand on a commencé à consulter, il faisait de grosses traces de selles dans ses slips (voire des début de caca, quasiment tous les jours (au début, c'était juste une petite trace, comme s'il s'était mal essuyé)..
Avant de mettre un nom sur son problème, j'étais très en colère quand il salissait ses slips.. Je les lui ai fait laver, le gronder... bref, j'étais à bout.. Son père (avec qui nous n'avons jamais vécu, et qui habite à 2h de chez nous mais qu'il voit 1 we/2 et moitié des vacances scolaires) le réprimandait aussi.. Il était moins en colère que moi.
Mais on a commencé à se dire qu'il y avait peut être plus qu'un simple oublie d'aller aux toilettes..
Aujourd'hui, après un été plus ou moins bien géré, ça a repris avec la rentrée scolaire.. On n'avait espacé les RDV avec les vacances..
Depuis qu'on a repris, on recommence de zéro !! Il a un traitement homéopathique (mais là, je n'ai pas l'impression qu'il fasse grand chose..)
Il a un calendrier où l'on note les "accidents" et les réussites ! Il doit faire ses "ateliers" : passer aux toilettes au lever, avant le coucher, après chaque repas et autant de fois qu'il en a besoin dans la journée et ce, au moins 5 minutes..
Ca s'est un peu arrangé. Les traces sont moins importantes.. ce sont justement des traces.
Mais son papa se demande si l'on ne devrait pas passer à la vitesse supérieure : rencontrer un spécialiste médical.
Je pensais qu'il en faisait peut être un peu trop (il est très protecteur dès que ça touche à son fils) mais en lisant des commentaires, je commence à me dire qu'il a peut être raison..
La psychologue nous a dit qu'il fallait eut être attendre avant de lancer des actes traumatisants comme un bilan complet à l'hôpital.. (lavement, examens sanguins et autres..). Mais en même temps, nous n'avons du coup pas écarté la possibilité que cela soit vraiment médical !
Je sais que c'est une longue lutte, qui plus est pour un enfant, de vaincre l'encoprésie.. Mais je crois qu'il entre dans le petit pourcentage des enfants qui ne se retiennent pas, et pour qui c'est encore plus long et difficile à guérir..
Je suis perdue, et ne sait plus quoi penser...
Il commence à subir quelques moqueries à l'école, mais comme il sait qu'il est malade, il répond justement qu'il l'est et que ce n'est donc pas sa faute ! Mais je pense qu'il en souffre.. Même s'il dit qu'il s'en fiche et que ça ne le dérange pas de faire dans sa culotte..
Son grand frère lui en faisait aussi au début.. Je l'ai repris tout de suite en lui expliquant la maladie..
Pourriez vous me conseiller SVP ?
Que pensez vous qu'il faudrait que l'on fasse pour aider notre fils ?
Merci de votre réponse !!
Je pense que vous, ses deux parents, avez raison. Votre fils souffre effectivement d'un trouble (et non d'une maladie) nommée encoprésie, qui se voit persistante et qui a débuté il y a deux ans, âge habituel pour le développer.
Je pense comme ma collègue psychologue qu'il n'est pas utile de faire des investigations traumatisantes (lavement, endoscopie...) d'autant qu'une fois que votre enfant est en vacance (moindre pression par rapport à l'année scolaire) ou bien que le suivi psy est plus serré, votre fils montre des signes d'apaisement du symptôme.
Je me doute que vous souhaiteriez sa résolution complète mais il faut du temps et ce symptôme traduit son agressivité et opposition face à ce qu'il ne supporte pas dans sa vie (stress de l'école, séparation parentale, copain /copine ...).
Il faut donc se concentrer sur les sujets de fond. Et l'aider a supporter ses frustrations et peines. Car c'est là, la vie et le job de chaque être humain que d'apprendre à s'accommoder de situations difficiles.
NB: passez peut être du tableau visible de toute la famille (accidents /réussites) au carnet secret qui n'appartient qu'a l'enfant. Il s'agit de le responsabiliser plus que de contrôler ! Car l'encoprésie est la "maladie du contrôle" exprimée implicitement par l'enfant.
Céline Lemesle, Psychologue
Est ce que je dramatise? En lisant les questions des autres mamans je me rends compte que ce mal touche plutot des garcons, cela vient il de la relation mère-fils???? Merci de me donner quelques petites ficelles car je suis perdue
j'ai connue une amie qui avait son fils qui souffert d'encoprésie a 13 ans encore, après plusieurs traitement et visite chez différent médecin sans aucun résultat sauf pour un médecin qui lui a dit que bien souvent l'encoprésie est lié a l'alimentation , de faire attention au Glutan dans les aliments. qui peut être une des causes de l'encoprésie. Elle a mis en place pour son fils un régime alimentaire avec des aliments sans glutan très vite les premiers résultats se sont arrivés son encoprésie a diminuer de moitié puis petit a petit a quasi disparu il a maintenant 15 ans et sauf accident a plus du tout de soucis, il continue a manger sans glutan et l'harmonie dans la famille est revenue...
Annie maman de Anthony et Alexandre
Merci à vous!
Travaillant sur Paris je n'ai malheureusement pas de contact à vous proposer. Je fais du skype si cela peut vous aider.
Bon courage !
Céline Lemesle, Psychologue
Dimanche dernier a bout de forces , je décide de mettre en place un contrat avec une récompense à la fin. cela a été la pire semaine!!! caca tous les soirs dans le slip!! et la je recherche sur internet et vois finalement que je mon fils souffre d'un trouble psychologique!! quand je vois vos commentaires ca me fait peur car je me rends compte que ce n'est pas fini!
rendez vous chez mon médecin généraliste début janvier!
que faire en attendant???
Confronté à ce problème avec mon fils de 11 ans, je vous adresse un grand merci. Vos réponses, toujours très personnelles et très éclairantes, ont su me provoquer un déclic quant au bénéfice négatif dans la relation. Je vais donc engager un travail de dédramatisation du problème, premièrement avec moi-même car il faut avouer que je suis tombé dans tous les panneaux et ais procuré, par mon grand énervement, de gros bénéfices négatifs.
Habitant à la campagne et voyant la pertinence de vos interventions je me réserve la possibilité de faire appel à vous pour quelques scéances par skype.
Cela fait plaisir si ce forum peut vous aider, ainsi que d'autres personnes.
J'en suis ravie!
Courage pour la suite...
Céline Lemesle, Psychologue
Bonjour
Le suivi personnalisé de l'enfant est important mais insuffisant pour résoudre ce trouble.
Il me semble nécessaire dans ce cas de travailler sur le plan psychothérapeutique avec l'ensemble de la famille.
D'une part pour éviter que votre enfant pense être la seule personne "malade" de la famille, car porteur du symptôme, et d'autres part pour défaire les bénéfices secondaires de chacun.
Car bien souvent il existe des enjeux inconscients entre les membres de la famille.
Penser que votre enfant doit être le seul à être "traité" fait perdurer le trouble et laisse toute la famille dans le même fonctionnement sans avoir à réfléchir chacun sur la place qu'il occupe dans ce problème.
Il existe plusieurs approches familiales:
- la guidance famille: alternance des rdv entre l'enfant, l'enfant et l'un de ses parent, les deux parents sans l'enfant.
- la thérapie systémique : suivi psychothérapeutique de tout le monde à chaque séance, bien souvent avec deux thérapeutes (homme et femme idéalement).
Je vous souhaite bon courage à tous deux, le suivi et le traitement de l'encopresie est long car les causes sont inconscientes bien souvent donc difficiles à identifier et gérer par la famille et l'enfant.
Mais avec assiduité, prise de conscience, alliance thérapeutique et courage, on y arrive!
Bien à vous
Céline Lemesle, Psychologue
Mon fils de 6ans est encoprésique depuis toujours, enfin depuis qu'on a essayé de le rendre propre. Il a eu des problèmes de constipation étant bébé avec des cacas très gros et durs qui le faisaient pleurer. On s'est rendu compte du problème quand il est rentré à l'école. Il a commencé à se retenir jusqu'à avoir un enorme ventre. Les médecins nous avaient prescrit des lavements qui n'ont fait qu'agraver le problème. ça a été très dur la 1ere année d'école parce qu'il se renfermait et ne voulait pas participer et pas jouer avec les autres enfants. C'est en changeant de maîtresse que les choses se sont un peu décantées. Aujourd'hui, il est suivi par un gastro et une psychomotricienne toutes les semaines. Il s'avère que c'est un petit garçon très anxieux, angoissé, à la limite des tocs. à côté de ça, il est très intelligent, à une mémoire impresionnante et apprend très bien. il est très curieux de tout et pose sans arrêt des questions particulières parfois...
Ma question: comment évolue cette maladie? Et existe t'il une prise en charge ou un aide dans les écoles? Y a t'il une reconnaissance de ce problème? Les gens sont toujours très surpris lorsque je parle d'encoprésie et n'ont pas l'air de comprendre. à la limite, nous pourrions passer pour des parents négligents...
Il rentre au CP en septembre et j'ai peur pour lui.
à bientôt j'espère
Hélène
pensez vous que l'on peut parler d'encoprésie dans la mesure où ce n'est pas quotidien et quelle ne soit pas constipé ni elle se retient voire même elle pousse?on lui demande pourquoi elle pousse elle répond "parce que j'ai pas envie de faire caca", nous sommes un peu perdus et voulons prendre le plus tôt possible le souci au sérieux afin d'avoir les meilleures réactions pour l'aider. merci infiniment pour votre réponse
Nous avons des jumelles nee le 02/02/2010. De plus en plus, Pauline fait caca dans sa culotte comme aujourd'hui nous l'avons la changer 5 fois. Quand elle est sur les toilettes, elle dit qu'elle ni arrive pas et rien ne sort et c'est exact, elle dit qu'elle ne sents rien et laisse de grosses traces qui sentent mauvais. Elle fait rarement les selles sinon cest des grosses grottes tous les 3 a 4 jours. Elle va a l'ecole et c'est problematique avec la vie en societe. Sa soeur c'est de temps en temps, mais va au toilette. il est vrai que Pauline est unpeu anxieuse, un peu stressee et colerique mais travaille bien. Alors que faire quelle est le traitement adapte??
Je suis assistante familiale (famille d'accueil) et je viens de prendre le petit Mickaël qui a 4 ans en charge. Il n'a pas été stimulé depuis qu'il est bébé, lorsqu'il est arrivé, il ne savait même pas monter un escalier. Pour ce qui est de la propreté, c'est en cours d'acquisition, excepté pour la selle.
Il fait toujours ses besoins dans la couche le matin dès le réveil. Mais ce n'est pas ce qui m'alarme. Je sais que ses parents l'enfermaient dans sa chambre pour être tranquilles lorsqu'ils le mettaient à la sieste et même la nuit. Ici, j'ai mis du temps à lui faire comprendre que la chambre est un endroit où l'on dort et où l'on joue en sécurité. Au début il pleurait lorsqu'on fermait la porte de sa chambre. Aujourd'hui il va se coucher de lui-même avec plaisir. Il ne parle absolument pas et n'est pas encore tout à fait autonome pour aller aux toilettes. Mais si je le laisse 2 minutes seul dans sa chambre à jouer, il fait caca liquide systématiquement quand il est dans sa chambre. Même si la porte est grande ouverte.
Je suis un peu désemparée car aujourd'hui je voulais tester, 4x2 minutes et ça a été systématique. Je me demande si ce n'est pas une angoisse profonde car quand c'est pour dormir à la sieste par exemple, la couche est quasiment toujours propre au réveil. Il n'a pas de couche dans la journée.
Mon mari pense que c'est parce qu'il souhaite que je le lave, que je le câline... Mais j'aimerais éviter de rentrer là-dedans, évidemment, j'aimerais qu'il n'ait pas en plus de toutes ses lacunes, un début d'encoprésie.
Nous allons tenter de le gronder pendant un mois pour voir si cette solution lui convient et nous prendrons le temps avec une autre si ça ne fonctionne pas. je vous remercie pour tous les conseils que vous prodiguez.
Mon petit fils a 11ans et il va rentrer au collège en 6e à la rentrée. Il souffre d'encoprésie depuis un an environ.
Ma fille a tout essayé comme tous les autres parents, gastro et psychologue mais rien il est dans le denit complet. Alors que l'odeur est présente il le nie Lui aussi lave ses caleçons mais je vais l'avoir pendant le mois de juillet en vacances et j'aimerai tellement l'aider.
J'ai très peur de la réaction des autres élèves à son égard au collège.
Pouvez vous aider une grand mère désespérée s'il vous plait ?
Je viens à mon tour témoigner...mon fils qui a maintenant 12 ans, souffre d'encoprésie depuis l'age de 4 ans 1/2...nous avons essayé beaucoup de méthodes pour tenter de mettre fin à ce gros problème mais rien n'y fait...médecin, gastroentérologue, psychologue pendant plusieurs semaines, mais nous n'avons toujours pas trouvé la solution. Mon fils ne s'en est jamais plaint, et n'a jamais su nous dire comment il vit ça... J'appréhendais également sa rentrée au collège pour les odeurs génantes mais il a toujours réussi à passer au travers des remarques désobligeantes de ses camarades...il a été suivi par le gastroentérologue avec des suppo pendant un mois et effectivement il y a eu du mieux mais la solution des suppo n'était pas celle qui allait durer...J'oblige mon fils à aller à la scelle le matin avant d'aller au collège ou avant de quitter la maison mais je m'aperçois qu'il est de plus en plus constipé, ce qui ne peut pas arranger les choses. Notre médecin lui a donné du transipeg et du melaxose mais toujours pas d'amélioration...Je vais essayer la nourriture sans gluten... Mon fils est en surpoids, surement lié à sa constipation, mais aussi parce qu'il est très gourmand... pas simple d'imposer à un enfant une méthode alimentaire basée sur des légumes et fruits, sans graisse ni trop de sucre... sans le frustrer...J'avoue que je ne sais plus quoi faire pour l'aider à se sortir de ce handicap car il s'agit bien d'un handicap, surtout à cet age.
J'ai lu tous les témignages précedents et je vois que mon fils n'est pas le seul à vivre ça mais je vois qu'il n'y a pas de solution miracle... je me dis qu'avec l'age cela va cesser et qu'il va réussir à "serrer les fesses"... Par deux fois on nous a dit qu'il ne s'agissait pas de problèmes "techniques"...Vous voyez, nous aussi nous sommes bien pertubés par cette encoprésie bien pesante. Si quelqu'un a des astuces pour nous aider, ce serait avec plaisir ! Merci de votre attention. Une maman qui ne sait plus comment faire pour aider son fils.
Je vous invite à suivre ce lien afin de lire ma réponse à votre sujet. Vous trouverez en bas de cet article le paragraphe dédié.
Bien à vous
<a href="https://www.accueilpsy.fr/encopresie-dans-tous-ses-etats.html">https://www.accueilpsy.fr/encopresie-dans-tous-ses-etats.html</a>
Céline Lemesle, Psychologue
Avant la rentrée scolaire il a fallut l'habituer à aller sur le pot. Ça marchait à peu près, puis apres la rentrée il a décidait de Se retenir. Je pense aussi qu'il y a autre chose .. je suis seule avec lui depuis toujours et en raison de mes obligations professionnelles j'ai du le confier à ma mère dans sa première année en semaine, puis ensuite à mon frère qui est venu habiter à la maison pendant 1 an. Quand j'ai pu obtenir un emploi près de chez moi j'ai donc naturellement gérer avec une nounou. Je culpabilise de lui avoir fait subir ces changements et je crois qu'il me fait "payer" à sa façon mes périodes d'absences passées... je ne lui cache rien à ma connaissance .. son père absent, son tonton qui repart après 1 an .. voilà je vais super' aller consulter un pédopsychiatre car pour cette histoire de caca j'ai l'impression d'avoir tout essayer mais hélas rien ..
Je suis un petit garçon de dix ans et je souffre d'encoprésie depuis que j'ai trois ans moi et mes parent nous avons toute essayée j'ai essayé de faire un lavement mais a peine mon papa a administré le 1/4 du liquide que le produit c'est mis à me bruler les fesse car mais fesse étant très irité cela était insupportable pour moi de garder le quart du produit plus de trois minute enfin bref cela ma énormément éloignée de mes amis car je n'ai osé qu'à mon meilleur qui ma accepté comme je suis mais je suis dans l'incapacité de faire de l'exercice physique car sinon je suis obligé de me plié en deux je suis sous laxatif depuis deux jour suite à une consultation au urgences car mes parent on cru que je faisait une occlusion intestinale donc je dois prendre des laxatif pendant 8 semaine les laxatif me font du bien mais dé que je me dis"je vais essayé d'aller faire caca "rien ne sort et une douleur atroce dans le ventre arrive appelé par les médecin urgentiste spasmes que je calme avec du spasphon cela fait trois semaine que je porte des couche ce site ma fait du bien car j'ai découvert que je n'était pas seul à avoir se trouble cérébrale
Cordialement loris gardien
Merci d'avance
Notre fils qui aura 4 ans en juin a été diagnostiqué encopresique en février 2018.
La pédiatre l a mit sous forlax mais a haute dose que nous avons réduit car avec l école c était pas possible pour l ATSEM et pour lui non plus.
Il va au wc pour faire pipi mais caca il pleure rien qu au faite qu on lui parle du pot ou des wc. Nous avons tout essayé rehausseur, livres, jouets...
Le point positif dans tout cela c est qu il ne pleur plus pour pousser son caca qui certe fini dans sa culotte.
La question que je me pose c est comment faire pour que notre fils nous dise qu il a envie de faire caca et qu il accepte d aller sur les wc ?
Merci de vos réponses et conseils
Stéphanie
Nous sommes confrontés à ce problème depuis que ma fille a 3 ans :
Pour mémoire , cela a commencé à l'école maternelle , un accident comme il peut arriver à cet age . A la suite de çà , quand elle avait besoin d'aller aux toilettes , elle se cachait sous la table et je remarquais qu'elle tentait de retenir ses selles . En janvier 2010 , elle a fait une occlusion intestinale qui nous a mené aux urgences , un normacol plus tard , elle a fait une selle presque aussi grosse qu'elle . Depuis , nous avions épisodiquement des traces voir des cacas entiers dans la culotte , surtout en période de rentrée scolaire . Aujourd'hui , alors qu'elle consulte une psychiatre depuis presque 5 ans , le problème reviens encore et encore . La psy m'explique qu'il s'agit de choses qui la dérange mais qu'elle ne peut exprimer autrement . Elle rentre au collège en septembre , nous sommes dans une période ou les cacas sont très fréquents , plusieurs fois par jour . J'ai pensé que c'est l'angoisse du collège qui la met dans cet état , mais meme après en avoir discuté avec elle et qu'elle m'est exprimé ses angoisses , rien ne change , j'ai l'impression que c'est pire . Nous sommes passés par toutes les attitudes face à ce problème mon mari et moi ( colère , compréhension , dédramatisation , responsabilisation .... ) mais nous sommes toujours au meme point . Elle meme en souffre et ne sais pas pourquoi çà lui arrive . Face à la souffrance de ma fille je me sent impuissante , une ultime culotte découverte dans le panier à linge ( soigneusement cachée mais que l'odeur m'a menée à elle ) me pousse à vous demander conseil . Nous avons une relation dirons-nous fusionnelle , elle est très caline autant avec mon mari qu'avec moi , ce qui nous a fait penser qu'elle avait peur de grandir . La maladie de mon père ainsi que son décès en 2015 l'a beaucoup affectée mais je n'ai pas pour autant le souvenir d'une recrudescence de caca à la culotte à ce moment là , elle m'a librement exprimé son angoisse de la mort
En espérant avoir un début de réponse ou du moins une piste à explorer , merci à vous
Après avoir lu tous ces commentaires je me sens moins seule... mais toujours aussi désemparée
Mon fils a 5 ans et n’a jamais su aller aux toilettes
Il refuse catégoriquement! Cela semble extrêmement douloureux pour lui, il est angoissé et il hurle de terreur
Seul la couche et le slip trouvent grâce à ces yeux...
J’ai peur pour lui car progressivement il s’isole de tous ceux qui ne le laisse pas faire dans son slip..nounou, centre aéré ect..
Avez vous des témoignages de familles qui ont résolu ce problème ? Cela me donnerait de l’espoir ...
J'ai 34 ans, et j'ai été encoprésique jusqu'à 11 ans (entrée en 6ème grosso modo)
Voici donc ma deuxième contribution à l'attention des parents : votre enfant est la première victime des souffrances liées à son encoprésie : physique (constipation, douleurs en se forçant à pousser...), psychologique (honte, humiliation, injustice..) et social (peur d'être découvert, rejet, secret...)
Je fais partie de ceux pour qui tout allait bien sauf ça. Parents présents, aimants, bonne élève... Et j'ai eu la chance de ne pas avoir été trop sujette aux rejets des copains à l'école (sûrement grâce à une capacité d'adaptation développée pour cacher ou pallier le "problème").
Je n'ai jamais compris "pourquoi" je faisais caca dans ma culotte. J'ai compris qu'il n'y avait sans doute pas qu'une seule raison, mais bien plusieurs facteurs qui ont déclenché puis fait perduré ces symptômes. Et je sais que je n'aurai jamais aucune certitude sur l'origine.
Qu'importe, chaque cas est unique, et je voudrais surtout vous dire que : ce n'est pas de sa faute. Il/elle ne fait pas exprès, il/est est tout à fait inconscient et impuissant face à ça. Il/elle se déteste d'être différent. Il/elle ne comprend pas, et ne peut pas agir pour que ça s'arrête. Il/elle se sent incompris et victime d'injustice. Il/elle a honte de sentir le caca, de devoir cacher ses culottes pour être enfin un peu tranquille avec ça. Il/elle n'a pas envie d'en parler, car cela ravive la honte et l'incapacité.
Je n'ai pas de remède miracle, je pense que globalement l'émotion gardée par le fait de se retenir est l'anxiété face à l'existence et ses frustrations, ses déceptions. Et qu'il n'y a qu'en ayant confiance en votre enfant, en le valorisant, en vous projettant dans une situation apaisée, en n'en faisant pas votre problème (c'est le sien !), que le temps apportera sa solution. Il faut aussi savoir lui dire que vous ne pouvez pas lui apporter toutes les réponses aux questions qu'il/elle se pose (dans la vie), et que les ressources sont en lui. Interessez-vous à ses questionnements philosohiques, pas à son problème de caca. Lui expliquer que vous pouvez l'aiguiller, lui donner une direction mais que dans la vie, on est seul effectivement, et qu'il y a beaucoup de peur autour de la solitude, mais aussi de grandes joies. Et qu'il n'y a pas de plus grande joie que de trouver comment agir sur son corps par la pensée. Et de comprendre comment notre pensée agit sur notre corps.
S'il vous plait, ne le/les punissez pas. Ils n'ont pas fait de bêtises. S'ils mentent c'est pour vous faire plaisir, et ne pas se faire gronder, ou pour retarder le moment de discussions autour du sujet.
Plutot que de focaliser sur le problème, focalisez vous sur un avenir où tout ira bien ("quand tu seras autonome là-dessus, on ira là, on fera ça..." sans que ce soit du chantage bien sûr, mais que ça donne envie !) et dites vous que, quand bien même cela ne s'arrêterait comme pour moi qu'à l'adolescence, vous oublierez la souffrance, pas lui/elle.
Je tenais à vous remercier pour ce précieux témoignage constructif et très aidant pour les patients.
Bien à vous
Céline Lemesle, Psychologue
Mon fils lorsqu'il est sale nous souhaite même pas se changer comment l'aider et lui faire comprendre je sais qu'il y a pas de solution miracle mais je suis démuni
Merci
Cela fait longtemps que je pense à apporter ma contribution aux enfants et familles souffrant d'encoprésie.
J'ai 34 ans, et j'ai été encoprésique jusqu'à l'âge de 11 ans. Autrement dit "j'ai fait caca dans ma culotte" jusqu'à 11 ans.
A tous les enfants qui lisent ce message : je veux leur dire que je les comprends, que je sais que personne autour d'eux ne les comprend, et mêmes eux ils ne comprennent pas pourquoi ils sont comme ça, pourquoi ils font ça, pourquoi ils ne peuvent pas être comme tout le monde. Et ça les rend triste, et ça les met en colère, et oui c'est injuste de ne pas être comme tout le monde. Et je sais aussi à quel point on est obligé de se cacher, de mentir, de faire croire que cette fois on va y arriver (parce qu'on l'espère aussi !), de faire des promesses qu'on est pas capable de tenir. Et à quel point c'est humiliant et honteux de sentir le caca, de sentir la merde, d'avoir peur que les copains, les copines, les maitres et maitresses, les parents, la famille... s'en rendent compte. Peur de se faire gronder et punir pour quelque chose qu'on ne maitrise pas. Devoir rester de force sur les toilettes, devoir prendre des médicaments aux goûts horribles (rien que de repenser à l'odeur de cette gelée rose qu'on me faisait prendre, j'ai envie de vomir). Devoir subir les moqueries des autres, les secrets, les non-dits, les tabous. Et se sentir tellement seul face à toutes ces souffrances et ces questions.
Les enfants, vous êtes des êtres extraordinaires. Vous êtes très intelligents (et ça n'a rien à voir avec les notes à l'école, croyez-moi !), donc vous comprenez et vous ressentez beaucoup de choses, beaucoup de choses que les autres ne voient pas. Un jour, vous avez ressenti une grande émotion, et c'était tellement fort et nouveau que vous ne saviez pas comment dire ce que c'était... Vu que les autres ne semblaient pas comprendre aussi sans rien dire, dans votre tête, vous avez décidé de garder cette émotion secrète.
Cette émotion, ça a pu être n'importe quoi : avoir été émerveillé par la beauté d'un arbre, avoir eu peur d'un animal qui nous attaque ou de quelqu'un qui a fait des choses qu'on ne voulait pas, être tellement content de se baigner, être triste que maman et papa ne s'aiment plus, avoir peur d'être tout seul, être curieux de comment ça se passe quand on meurt...
Même si dans votre tête vous ne saviez pas dire quelle émotion s'était, votre ventre, lui, il s'en souvient. Parce qu'il a une très bonne mémoire et qu'il est très intelligent aussi. Le ventre a donc décidé de garder l'émotion pour lui, et sa manière de le faire, c'est de vous empêcher d'aller faire caca normalement. Et il a pris l'habitude de se retenir avec le temps, et plus il se retient plus c'est compliqué d'aller aux toilettes, parce qu'on a plus envie d'y aller. D'ailleurs lui aussi maintenant il a sûrement oublié pourquoi il fait ça, et il est triste comme vous. Donc il ne faut pas lui en vouloir !
Il faut lui parler.
il faut lui expliquer que maintenant c'est terminé, que l'émotion est déjà passée, et que maintenant tout va bien. Et pourquoi pas s'entrainer tous les soirs à respirer en se concentrant sur les mouvements du ventre, et lui dire "tout va bien petit ventre, tu peux te détendre. c'est terminé maintenant, tu es en sécurité avec moi, et je suis en sécurité avec toi. Nous sommes des amis et tout va bien, car je n'ai plus besoin de retenir mon émotion. Même si les autres ne comprennent pas, je sais que je suis extraordinaire."
Avec le temps, le ventre comprendra. N'en voulez pas aux gens qui vous entourent de ne pas comprendre, ou de vous rejeter, c'est que leur ventre ne doit pas être aussi sensible et intelligent que le vôtre. Et du coup dites-vous que eux n'auront peut-être jamais l'occasion de devoir apprendre à parler avec lui :)
Un grand pour ce témoignage tout aussi constructif et très complémentaire pour les patients. Bien à vous
Céline Lemesle, Psychologue
La question de l’encopresie est très lourde à traiter.
Le suivi individuel de l’enfant qui suivra une psychothérapie est primordial, de même que la guidance parentale conjointement pour comprendre ce qui sous tend cette dynamique chez votre petit fils et ses parents.
Il peut être question de rivalité avec l’arrivee de la petite sœur, il concurrence ainsi par cette régression cette arrivée et mobilise l’attention Parentale.
Il est également possible qu’il craigne de ne pas être suffisamment compétent à l’ecole, en plus d’etre frustré à l’idée de quitter sa maison...
Il s’agit toujours d’une densité émotionnelle mal vécue et qui ne parvient pas à s’exprimer. Les indications sont nécessairement la psychothérapie, l’orientation vers une éducation dite positive ouverte à l’expression des émotions, une certaine fermeté et mise en place de rituels en collaboration avec l’enfant...
Je vous souhaite bon courage pour la suite
Céline Lemesle, Psychologue
Notre fils de 4 ans souffre d'encoprésie, j'avoue être un peu perdue face à sa condition mais aussi face aux réactions de son père que je trouve parfois disproportionnées (menaces de lavement à l'hôpital par exemple).
E. n'a jamais réellement acquis la propreté, lors de leur entrée à l'école lui et son frère jumeau (séparés dans deux classe différentes alors que nous ne le souhaitions pas, il me semble important de le préciser) portaient encore des couches et E. faisait caca quasiment tous les matins à l'école, dans sa couche.
Puis il a fallu ôter les couches.
Depuis E. refuse les toilettes, le pot (à de très rares exceptions) et tolère la couche pour y faire ses selles à peu près 1 fois par semaine, le reste du temps il se retient (en croisant ses jambes d'une manière assez typique) et lorsqu'il ne peut plus totalement les contenir, ses caleçons sont souillés. Cela dure depuis un an environ, au début je pensais que nous n'avions pas assez accompagné et expliqué le retrait de la couche, j'ai donc remis des mots sur cette étape, puis j'ai expliqué ce qu'est le caca et pourquoi nous faisons (digestion etc...)... Bref j'avoue, je me sens un peu démunie aujourd'hui, d'autant plus que j'ai l'impression que son mal-être et de fait, ses symptômes s'intensifient.
Je me pose énormément de questions, j'aimerais comprendre le message que nous adresse E. et être capable de le soulager. Je pense aller consulter, peut-être une pedo- psy dans le privé car les listes d'attente en CMP sont bien trop longues (plus d'un an) mais en attendant, je souhaiterais si possible avoir un éclairage de la situation: comment gérer avec mon fils? Que lui proposer ? Et puis aussi que dire au papa qui ne supporte pas la situation et est très angoissé face à une éventuelle occlusion?
Merci par avance pour votre réponse.
Je vous propose d’éviter le forlax qui a tendance à dérégler le contrôle sphinctérien et peut être traumatique.
Favorisez les régimes naturels :
Cocktail (en cas de constipation pour remplacer le forlax)
Carotte pomme céleris branche pour l’hydratation et épinard pour l’onctueux et ajoute curcumin et gingembre (quelques racines)
Et laisser infuser des pruneaux dans de l’eau puis retirer les pruneaux, à boire en remplacement de l’eau naturelle.
Quant à la question educative, la TCC avec des récompenses (programme Barkeley) lorsqu’il a réussi à dépasser certaines de ses peurs me semble indiquée.
Bonne soirée
Céline Lemesle, Psychologue